J'aime bien ces livres qui me font sourire et me rappellent mon quotidien alors que j'étais une jeune maman.
Voici un des titres de cette auteure qui fait partie de cette catégorie de livres : Si la vie est un jardin de roses, qu'est-ce que je fais dans les patates?
Le résumé :
L’auteure, une célèbre chroniqueuse américaine qui dépeignait avec humour la vie quotidienne dans les banlieues. Écrit sur le ton de la confidence, ce livre raconte les tribulations d’une mère de famille doublée d’une épouse modèle, sur un ton hilarant.
Erma Bombeck est cette femme qui avait laissé un magnifique texte intitulé Si je pouvais revivre ma vie peu de temps avant de mourir d’un cancer. Le texte est ici, au bas de la photo. Marine. | |||
J'aurais moins parlé, mais écouté davantage.
J'aurais invité des amis à venir souper même si le tapis était taché et le divan défraîchi.
J'aurais grignoté du maïs soufflé au salon et ne me serais pas souciée de la saleté quand quelqu'un voulait faire un feu dans le foyer.
J'aurais pris le temps d'écouter mon grand-père évoquer sa jeunesse. Je n'aurais jamais insisté pour que les fenêtres de la voiture soient fermées par un beau jour d'été tout simplement parce que mes cheveux venaient tout juste d'être coiffés.
J'aurais fait brûler ma chandelle sculptée en forme de rose au lieu de la laisser fondre d'elle-même parce qu'entreposée pendant trop longtemps dans l'armoire. Je me serais assise dans l'herbe avec mes enfants sans me soucier des taches de gazon.
J'aurais moins ri et pleuré en regardant la télé, mais davantage ri et pleuré en regardant la VIE.
Je serais restée au lit lorsque malade plutôt que de prétendre que la terre cesserait de tourner si je ne travaillais pas cette journée-là.
Je n'aurais jamais rien acheté pour la simple raison que c'était pratique ou encore à l'épreuve des taches ou parce que garanti pour durer toute la vie.
Au lieu de souhaiter la fin de mes neuf mois de grossesse, j'en aurais savouré chacun des instants en réalisant que la merveille grandissant en dedans de moi était la seule chance de ma vie d'aider Dieu à faire un miracle.
Lorsque mes enfants m'embrassaient avec fougue, je n'aurais jamais dit : " Plus tard. Maintenant va te laver les mains avant de souper ". Il y aurait eu plus de " Je t'aime… " que plus de " Je suis désolée… ", mais surtout, si on me donnait une autre chance de revivre ma vie, j'en saisirais chaque minute…la regarderais et la verrais vraiment…,la vivrais…et ne la redonnerais jamais.
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